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Croissance : le rôle de la demande
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Évolution du PIB de 2015, aux prix de 2010, et contributions à la croissance en points de PIB |
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2015 |
| Dépenses de consommation finale |
+ 1,2 |
| Dont : Dépenses de consommation finale des ménages |
+ 0,8 |
| Dépenses de consommation finale des administrations publiques |
+ 0,3 |
| Formation de capital fixe |
+ 0,2 |
| Dont : Sociétés et entreprises individuelles non financières |
+ 0,3 |
| Sociétés et entreprises individuelles financières |
+ 0,1 |
| Administrations publiques |
- 0,1 |
| Ménages hors entrepreneurs individuels |
0,0 |
| Variations de stocks |
+ 0,1 |
| Commerce extérieur |
- 0,3 |
| Dont : Exportations de biens et services |
+ 1,8
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| Importations de biens et services |
- 2,1 |
| Taux de croissance du produit intérieur brut (en %) |
+ 1,3 |
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| Questions : |
 Que signifie le chiffre positif pour les dépenses de consommation finale en 2015 ?
En France, les dépenses de consommation finale ont augmenté de 1,2 % en 2015.
En France, les dépenses de consommation finale ont augmenté la croissance de 1,2 point en 2015.
Que signifie le chiffre négatif pour le commerce extérieur?
Le commerce extérieur a diminué de 0,3 %.
Le commerce extérieur a réduit la croissance de 0,3 point.
Quelles sont les composantes de la demande qui ont contribué à la croissance en 2015 ?
La demande de consommation des ménages La formation brute de capital fixe
Le
commerce extérieur Les
stocks
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Dans l'approche
de la « comptabilité de la croissance »,
la contribution à la croissance d’un facteur de production
dépend à la fois de l'augmentation de ce facteur
(en volume) et de son importance dans le PIB. (On multiplie
le taux de croissance du facteur par sa part dans la valeur
ajoutée*.)
Équilibre emplois-ressources en 2014 et 2015 :
| Volumes |
2014
milliards € |
2015
milliards € |
Parts en 2014 en % |
Taux de variation 2014-2015, en % |
Contributions 2015, points de croissance |
| Ressources |
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| PIB |
2 068,6 |
2 095,0 |
100 |
1,3 |
+ 0,2 |
| Importations |
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681,0 |
30,87 |
6,6 |
- 2,1 * |
| Emplois |
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| Consommation |
1 639,9 |
1 664,7 |
79,28 |
1,5 |
+ 1,2 |
| FBCF |
446,1 |
450,3 |
21,57 |
1,0 |
+ 0,2 |
| Exportations |
600,7 |
637,6 |
29,04 |
6,1 |
+ 1,8 |
| Variation de stocks |
20,8 |
23,7 |
1,01 |
- 0,5 |
- 0,0 |
 d'après : comptes nationaux |
| * La contribution aux importations est l'inverse du résultat de la multiplication de sa part dans le PIB multiplié par son taux de variation. En effet, les importations sont une ressource et non un emploi. |
Lecture des contributions à la croissance : en 2015, le PIB
a une croissance égale à 1,2 % (avant dernière colonne).
Les importations ont eu un effet négatif (- 2,1 %), mais cet effet a été compensé, d'une part, par les dépenses de consommation finale qui ont augmenté de 1,2 point la croissance du PIB, d'autre part, par les exportations qui l'ont augmenté de 1,8 point et la FBCF de 0,2 point.
Le total des effets de la consommation, de l'investissement, de la variation des stocks et du solde extérieur donne la croissance du PIB :
1,2 + 1,8 + 0,2 - 2,1 - 0,0 = 1,3
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Le solde extérieur est la différence entre les exportations et les importations.
L'augmentation des exportations a un rôle positif sur la croissance, car elles nécessitent une production française supplémentaire. Elles ont progressé de 6,1 % en 2015.
L'augmentation des importations a un rôle négatif sur la croissance. En 2015, les importations ont augmenté de 6,6 %.
Le solde extérieur a un rôle négatif sur la croissance (il la diminue), comme en 2015, quand l'augmentation des importations est supérieure à celle des exportations.
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| Pour approfondir : le dossier commerce extérieur. |
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Vous avez raison,
ce sont des contributions à la croissance. Le commerce extérieur a eu un effet négatif sur la croissance qui a diminué de 0,3 point de son fait. Les importations ont plus progressé que les exportations.
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Vous avez raison,
la consommation finale des ménages a contribué à 0,8 point la croissance.
Il est rare, en France, que la consommation ait un effet négatif sur la croissance. |
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Vous avez tort,
relisez le titre du document. |
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| Vous avez tort, |
En 2015, les importations en volume accélèrent de nouveau (+ 6,6 % après + 4,7 %) ; elles continuent de progresser plus fortement que les exportations (+ 6,1 % après + 3,3 %), de sorte que le commerce extérieur contribue négativement à l’activité, à hauteur de – 0,3 point de PIB, après – 0,5 point en 2014. L’accélération des importations concerne principalement les hydrocarbures, les biens d’équipements, les automobiles et les autres biens manufacturés, notamment les produits chimiques. Les exportations doivent leur dynamisme accru principalement aux produits pétroliers raffinés, aux biens d’équipements, aux matériels de transports et aux autres biens manufacturés, notamment l’habillement. En revanche, le solde des échanges extérieurs en valeur s’améliore très sensiblement (+ 12,5 milliards d’euros, soit + 0,6 point de PIB) à la faveur du repli des prix des hydrocarbures. |
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Vous avez tort,
la variation des stocks a eu un effet nul sur la croissance en 2015.
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Vous avez raison,
en 2015, la formation brute de capital fixe a fait augmenter la croissance de 0,2 point.
Les entreprises ont augmenté leurs investissements de 2,8 %, les sociétés financières de 6,5 %, mais les administrations publiques ont réduit les leurs de 3,8 % et les ménages de 0,8 %.
Voir tous les chiffres : Comptes nationaux
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Vous avez raison,
il s'agit de contributions à la croissance. Les dépenses de consommation finale ont augmenté la croissance de 1,2 point.
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Vous avez raison,
le commerce extérieur a certes un effet négatif sur la croissance en 2008 : il l'a réduite de 0,3 point mais son rôle était déjà négatif en 2007 ( - 0,7). La demande intérieure a eu un effet moins positif en 2008 qu'en 2007 puisqu'elle n'a augmenté la croissance que d'1,2 point (au lieu de 2,8). |
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Vous avez raison,
l'investissement
a eu un effet légèrement positif sur la croissance (+ 0,2 %) en 2015. |
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Vous avez raison,
le commerce extérieur a augmenté la croissance. Son effet positif a été d'un point. |
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Vous avez raison,
la variation des stocks a diminué de 8 dixièmes de point la croissance.
Les entreprises ont baissé leurs stocks, ce qui a réduit la production. |
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Vous avez tort,
ce sont des contributions à la croissance. Le commerce extérieur a eu un effet négatif sur la croissance qui a diminué de 0,3 point de son fait. Les importations ont plus progressé que les exportations. |
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Mis à jour en juin 2016 |
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