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Les activités d'information et de communication
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Une forte croissance depuis 35 ans |
En 2014, la valeur ajoutée des activités d’information et de communication représente 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) français, contre 3,5 % en 1980. En 35 ans, son montant est passé de 15,7 à 92,9 milliards d’euros, soit une croissance moyenne de 5,4 % par an.
En 2014, la valeur ajoutée des activités informatiques et des services d’information en représente près de la moitié, soit 45,2 milliards d’euros. Elle a crû très rapidement entre 1980 et 2014 (+6,3 % par an en moyenne), dépassant en valeur celle des activités de télécommunication dès la fin des années 1980. |
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Insee Première n°1575 - Novembre 2015 - 35 ans de services d'information et de communication : l'essor des logiciels |
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QUESTIONS : |
Entre 1980 et 2014, le PIB français a augmenté en moyenne de 1,8 % par an en moyenne. Les activités d'information et de communication incluent ont connu une croissance :
moins forte que la moyenne du PIB plus forte que la moyenne du PIB |
Parmi les activités d'information et de communication, quelle est celle qui a connu la plus forte croissance :
l'édition, l'audiovisuel et la diffusion les télécommunications les activités informatiques et d'information |
Peut-on en conclure que :
les activités informatiques et de communication ont tiré la croissance française.
les activités informatiques et de communication ont nuit à la croissance française.
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Mise à jour en novembre 2015 |
Les services d’information et de communication
Les services d’information et de communication se décomposent en 3 grands types :
A. L’édition et les activités audiovisuelles (y compris la diffusion). L’édition comprend l’édition de livres, journaux et cartes, ainsi que l’édition de logiciels standards. Elle se définit comme la mise à disposition de contenus en organisant leur reproduction et leur distribution sous différentes formes (imprimée, audio, sur CD ROM, sur Internet, etc.). Les activités audiovisuelles incluent la production et la distribution de films cinématographiques, de vidéos et de programmes de télévision, l’enregistrement sonore et l’édition musicale, ainsi que la programmation et la diffusion radio et télévisuelle. En 2014, la demande émane à 44 % de la consommation intermédiaire des entreprises, à 35 % de la consommation des ménages et à 21 % de l’investissement (pour les trois quarts en logiciels standards). En 1980, ces proportions étaient respectivement de 44 %, 47 % et 9 %. En effet, au début des années 1980, la diffusion des micro-ordinateurs dans les entreprises n’en était qu’à ses débuts.
B. Les services de télécommunications. Pour ces services, la demande provient, en 2014 comme en 1980, pour trois cinquièmes, des consommations intermédiaires des entreprises et, pour le restant, de la consommation des ménages.
C. Les activités informatiques et services d’information. Elles couvrent le développement, l’adaptation et la maintenance de logiciels spécifiques (réalisés pour les besoins particuliers d’une entreprise, hors logiciels standards), la conception et la gestion de systèmes informatiques ainsi que les activités des portails de recherche sur Internet, de traitement et d’hébergement de données. Entre 1980 et 2014, la part de l’investissement des entreprises est passée de 47 % à 58 % de la demande totale de ces services, au détriment des consommations intermédiaires.
Entre 1980 et 2014, la répartition de la valeur ajoutée des services d’information et de communication s’est largement modifiée au profit des services informatiques |
Insee Première n°1575 - Novembre 2015 - 35 ans de services d'information et de communication : l'essor des logiciels |
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Vous avez tort,
le bâton rose indique la contribution à la croissance et non un taux de croissance : les services marchands principalement orientés vers les entreprises ont contribué à 1,3 point de croissance sur les 2,8 réalisés par l'ensemble des services marchands. |
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Vous avez tort,
le texte indique que les activités d'information et de communication ont connu une croissance moyenne de 6,3 % par an. C'est donc plus que le PIB qui a augmenté en moyenne de 1,8 % par an. |
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Vous avez raison,
le texte indique que les activités d'information et de communication ont connu une croissance moyenne de 6,3 % par an. C'est donc plus que le PIB qui a augmenté en moyenne de 1,8 % par an. |
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Vous avez tort,
la valeur ajoutée de l'édition, l'audiovisuel et la diffusion est passée de 4,2 milliards d'euros en 1980 à 23,8 milliards d'euros en 2014, soit une augmentation absolue de 19,6 milliards ou une croissance relative de 467 % (=[23,8 - 4,2] / 4,2). Les activités informatiques et d'information ont une croissance plus forte : 39,5 milliards d'euros entre 1980 et 2014 ou 693 %. |
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Vous avez tort,
la valeur ajoutée des télécommunications est passée de 5,7 milliards d'euros en 1980 à 23,9 milliards d'euros en 2014, soit une augmentation de 18,2 milliards ou une croissance de 320 % (=[23,9-18,2]/18,2). Les activités informatiques et d'information ont une croissance plus forte : 39,5 milliards d'euros entre 1980 et 2014 ou 693 %. |
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Vous avez raison,
les activités informatiques et d'information ont la croissance absolue la plus forte : 39,5 milliards d'euros entre 1980 et 2014 et, également, la croissance relative la plus forte : 693 % (=[45,2-5,7]/5,7). |
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Valeur ajoutée
La valeur ajoutée est égale à la valeur de la production diminuée des consommations intermédiaires. La production est ici celle des branches, correspondant au regroupement des entreprises et parties d’entreprises qui produisent la même catégorie de prestations. Dans les services marchands, elle comprend les ventes de services et la production pour compte propre, notamment celle de logiciels spécifiques réalisés en interne par les entreprises ; elle exclut les ventes de marchandises éventuellement associées à l’activité de service. |
Insee - Lexique |
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Vous avez raison,
une branche qui connaît une croissance plus forte que la moyenne tire la croissance totale. C'est le cas des activités d'information et de communication même si leur poids dans le PIB est encore faible. |
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Vous avez tort,
une branche qui connaît une croissance plus forte que la moyenne tire la croissance totale. C'est le cas des activités d'information et de communication même si leur poids dans le PIB est encore faible. |
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