Les variations de l'emploi et de la population active se traduisent, par solde, par des variations du chômage. Comme le taux de chômage, le taux de sous-emploi est un indicateur de l'inadéquation entre l'offre et la demande de travail. Du point de vue de la durabilité, cette inadéquation peut être vue à la fois comme un manque d'efficacité dans la mobilisation des ressources humaines existantes et comme une source de tension pesant sur le bien-être et le niveau de vie d'une partie de la population.
Le taux d'emploi des personnes âgées de 55 à 64 ans est considéré comme un levier privilégié pour limiter l'exclusion de ces personnes du marché du travail et maîtriser les dépenses de retraites. L'objectif de l'UE inscrit dans la stratégie de Lisbonne est d'atteindre un taux d'emploi de 50 % à l'horizon de 2010.
L'accès des jeunes à l'emploi et à la formation est un élément déterminant de leur insertion et de cohésion sociale. Cette insertion contribue au développement du capital humain et à sa mobilisation pour le développement à venir.
Emploi
Les personnes employées au sens du BIT sont celles ayant travaillé pendant une durée quelconque, ne serait-ce qu'une heure, au cours d'une semaine dite de référence. Cette notion est différente de celle de l'emploi au sens du recensement de la population qui elle, concerne les personnes ayant déclaré avoir un emploi dans le formulaire du recensement.
La notion d'emploi au sens du BIT est donc plus extensive que celle au sens du recensement de la population. Certaines personnes peuvent, en effet, ne pas considérer que des emplois occasionnels méritent déclaration au recensement. La mesure de l'emploi au sens du BIT ne peut être faite que par des questions précises, telles celles de l'enquête Emploi, dont un des objectifs principaux est précisément cette mesure.
Population active
La population active dite "au sens du BIT" regroupe la population active occupée et les chômeurs (ces deux concepts étant entendus selon les définitions BIT).
Chômage
En application de la définition internationale adoptée en 1982 par le Bureau international du travail (BIT), un chômeur est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui répond simultanément à trois conditions :
être sans emploi, c'est à dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu'une heure, durant une semaine de référence ;
être disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours ;
avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois mois.
Taux de chômage
Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) est la proportion du nombre de chômeurs au sens du BIT dans la population active au sens du BIT.
Taux de sous-emploi
Le sous-emploi comprend les personnes actives occupées au sens du BIT qui remplissent l'une des conditions suivantes :
elles travaillent à temps partiel, souhaitent travailler davantage pendant la période de référence utilisée pour définir l'emploi, et sont disponibles pour le faire, qu'elles recherchent activement un emploi ou non ;
elles travaillent à temps partiel (et sont dans une situation autre que celle décrite ci-dessus) ou à temps complet, mais ont travaillé moins que d'habitude pendant une semaine de référence en raison de chômage partiel, ralentissement des affaires, réduction saisonnière d'activité ou mauvais temps.
Le taux de sous-emploi se calcule en faisant le rapport du nombre de personnes en sous-emploi et le nombre de personnes en emploi.
Taux d'emploi
Le taux d'emploi d'une classe d'individus est calculé en rapportant le nombre d'individus de la classe ayant un emploi au nombre total d'individus dans la classe. Il peut être calculé sur l'ensemble de la population d'un pays, mais on se limite le plus souvent à la population en âge de travailler (généralement définie, en comparaison internationale, comme les personnes âgées de 15 à 64 ans), ou à une sous-catégorie de la population en âge de travailler (femmes de 25 à 29 ans par exemple).
Stratégie de Lisbonne
Lancée lors du Conseil européen de Lisbonne, en mars 2000, la stratégie dite « de Lisbonne » a pour but de faire de l'Union européenne « l'économie la plus compétitive au monde » et de parvenir au plein emploi avant 2010. Développée au cours de plusieurs Conseils européens postérieurs à celui de Lisbonne, cette stratégie repose sur trois piliers.
Un pilier économique qui vise à transformer l'économie européenne en une économie compétitive, dynamique et fondée sur la connaissance ;
Un pilier social qui doit permettre de moderniser le modèle social européen grâce à l'investissement dans les ressources humaines et à la lutte contre l'exclusion sociale;
Un pilier environnemental, ajouté lors du Conseil européen de Göteborg en juin 2001, qui attire l'attention sur le fait que la croissance économique doit être dissociée de l'utilisation des ressources naturelles.
Vous avez raison.
L'offre de travail (émanant de la population active) excède depuis plus de 40 ans en France la demande de travail (émanant des employeurs). Cela se traduit par du chômage et du sous-emploi.
Vous vous trompez.
L'offre de travail (émanant de la population active) excède depuis plus de 40 ans en France la demande de travail (émanant des employeurs). Cela se traduit par du chômage et du sous-emploi.
Vous vous trompez.
Il y a discussion entre les économistes pour savoir si des salaires élevés sont responsables du chômage. On notera cependant que les salaires sont fortement contraints par un taux de chômage durablement élevé, par le sous-emploi, par le développement du travail à temps partiel et les emplois précaires.
Vous vous trompez.
Si l'on raisonne à un niveau agrégé, du fait d'une offre de travail excessive par rapport à la demande, rien ne pousse au développement de l'immigration, bien au contraire. Il faut toutefois noter que, dans la mesure où l'inadéquation est aussi caractérisée par l'existence d'une demande de travail insatisfaite, le recours à l'immigration peut être une solution dans certaines branches et/ou pour certains niveaux de qualification.
Vous avez raison.
Une partie de la main d'oeuvre est inutilisée. C'est une source de gâchis humain et économique.
Sur le plan humain, des individus ne trouvent pas à s'insérer dans la société.
Sur le plan économique, des individus formés (investissement éducatif) ne produisent pas et ne créent pas de richesses.
Vous avez peut-être raison,
si l'amélioration du taux d'emploi des séniors se traduit par une baisse de leur taux de chômage.
Par contre si l'amélioration de ce taux d'emploi se traduit par une augmentation du taux d'activité des séniors, il est alors fort possible que leur taux de chômage ne se réduise pas, voire augmente. L'intérêt serait alors que le taux d'inactivité se réduise (moins de retraites à verser).
Dans cette hypothèse, si l'espérance de vie en bonne santé n'augmente pas, alors la période de retraite dans de bonnes conditions se réduit.
Enfin, l'amélioration du taux d'emploi des séniors pourrait pénaliser le taux d'emploi des juniors si l'emploi ne progressait pas globalement.
Vous vous trompez peut-être.
Si l'amélioration du taux d'emploi des séniors se traduit par une baisse de leur taux de chômage.
Par contre si l'amélioration de ce taux d'emploi se traduit par une augmentation du taux d'activité des séniors, il est alors fort possible que leur taux de chômage ne se réduise pas, voire augmente. L'intérêt serait alors que le taux d'inactivité se réduise (moins de retraites à verser).
Dans cette hypothèse, si l'espérance de vie en bonne santé n'augmente pas, alors la période de retraite dans de bonnes conditions se réduit.
Enfin, l'amélioration du taux d'emploi des séniors pourrait pénaliser le taux d'emploi des juniors si l'emploi ne progressait pas globalement.
Vous vous trompez,
si certains jeunes sont des délinquants, cela représente une part mineure des jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation. De plus la délinquance n'est pas due qu'à des jeunes exclus du marché du travail ou du système scolaire, de même, elle n'est pas le fait que de jeunes (il existe de nombreux délinquants plus âgés).
Vous avez raison.
La plupart de jeunes qui ne sont pas en emploi ou en formation se retrouvent au chômage. Ainsi en 2010, le taux de chômage des 15-24 ans s'établissait à 22,9% contre 8,4% pour les 25-49 ans et 6,4% pour les 50-64 ans.
Il y a donc là une ressource productive inemployée et qui pour l'essentiel a bénéficié d'une formation scolaire coûteuse, même si les moins diplômés restent plus soumis au chômage que les autres.
Vous avez raison.
Ce phénomène reste assez peu développé et pas vraiment mesuré mais néanmoins réel pour des catégories d'individus issus de l'immigration (récente ou ancienne) et qui trouvent plus facilement à s'employer à l'étranger (Royaume-Uni, Canada,...). Les discriminations à l'emploi en fonction de l'âge ou de l'origine seraient moins importantes dans ces pays.
Vous avez raison.
Un certain nombre de jeunes bascule dans l'inactivité sans être en formation. Ce phénomène touche un peu plus les femmes que les hommes.
Ainsi, 5,9% des femmes de 15-24 ans ne sont ni en emploi, ni en formation, ni au chômage. C'est 1,3 fois plus que les hommes (5,9 / 4,5 = 1,3).
Vous vous trompez.
La population active se compose des actifs occupés (Emploi) et des actifs inoccupés (chômeurs). Le chômage peut donc se définir comme une différence (un solde) entre la Population Active et l'Emploi.
Chômage = Population Active - Emploi
Vous avez raison.
La population active se compose des actifs occupés (Emploi) et des actifs inoccupés (chômeurs). Le chômage peut donc se définir comme une différence (un solde) entre la Population Active et l'Emploi.
Chômage = Population Active - Emploi