C'est FAUX ! Attention à ne pas confondre les données en
valeur et en volume ! La FBCF en valeur est passée de 2,8
milliards d'euros en 1950 à 469,2
milliards d'euros en 2015 : elle a donc
été multipliée par presque 168
(469,2/2,8 = 167,57) en soixante-cinq
ans. Ainsi, l'investissement en France semble
avoir fortement augmenté entre 1950 et 2015.
Mais attention !
Ces données sont des données « en valeur », ou «
à prix courants ». La valeur de la FBCF dépend
donc en partie du niveau des prix de l'année
concernée. Et ainsi, cette augmentation qui
paraît importante, enregistre à la fois la
progression réelle des investissements et celle
des prix... Alors prudence...
BRAVO ! La FBCF en valeur est passée de 2,8
milliards d'euros en 1950 à 469,2
milliards d'euros en 2015 : elle a donc
été multipliée par presque 168
(469,2/2,8 = 167,57) en soixante-cinq
ans. Ainsi, l'investissement en France semble
avoir fortement augmenté entre 1950 et 2015.
Mais attention !
Ces données sont des données « en valeur », ou «
à prix courants ». La valeur de la FBCF dépend
donc en partie du niveau des prix de l'année
concernée. Et ainsi, cette augmentation qui
paraît importante, enregistre à la fois la
progression réelle des investissements et celle
des prix... Alors prudence...
BRAVO ! La FBCF en volume est passée de 48,5
milliards d'euros2010 en 1950 à 450,3
milliards d'euros2010 en 2015 :
elle a donc été multipliée par 9,3
(450,3/48,5 = 9,3) en soixante-cinq ans.
Ainsi, l'investissement en volume en France a
été multiplié par un peu plus de 9 entre 1950 et
2015.
Ces données sont
des données « en volume », ou « à prix
constants ». Ils permettent donc de
mesurer la croissance réelle des
investissements en France depuis 1950,
c'est-à-dire celle qui ne tient qu'à
l'augmentation de la quantité des
investissements réalisés et non aux variations
de prix (l'effet de l'inflation est gommé).
C'est faux ! Attention à ne pas confondre les données en
valeur et en volume ! La FBCF en volume est passée de 48,5
milliards d'euros2010 en 1950 à 450,3
milliards d'euros2010 en 2015 :
elle a donc été multipliée par 9,3
(450,3/48,5 = 9,3) en soixante-cinq ans.
Ainsi, l'investissement en volume en France a
été multiplié par un peu plus de 9 entre 1950 et
2015.
Ces données sont
des données « en volume », ou « à prix
constants ». Ils permettent donc de
mesurer la croissance réelle des
investissements en France depuis 1950,
c'est-à-dire celle qui ne tient qu'à
l'augmentation de la quantité des
investissements réalisés et non aux variations
de prix (l'effet de l'inflation est gommé).
C'est faux ! Les données « en valeur », ou « à prix
courants » enregistrent le montant de la FBCF
chaque année en euros de l'année en cours. Ce
montant dépend donc à la fois de la quantité
d'investissements réalisés dans l'année par
l'ensemble des agents et du niveau des prix
constaté au cours de cette même année.
Il paraît alors difficile de comparer ces
valeurs d'une année sur l'autre étant donné que
les prix varient chaque année.
C'est pourquoi
l'Insee publie des séries longues de la FBCF
en volume pour que l'on puisse analyser l'évolution
réelle des investissements en France,
l'effet de l'inflation ayant alors été gommé.
BRAVO ! Les données « en valeur », ou « à prix
courants » enregistrent le montant de la FBCF
chaque année en euros de l'année en cours. Ce
montant dépend donc à la fois de la quantité
d'investissements réalisés dans l'année par
l'ensemble des agents et du niveau des prix
constaté au cours de cette même année. Il paraît
alors difficile de comparer ces valeurs d'une
année sur l'autre étant donné que les prix
varient chaque année.
Les données « en volume », ou « à prix constants
» au contraire n'enregistrent que « l'effet
quantité », c'est-à-dire les variations liées à
une augmentation ou une baisse de la quantité
des investissements réalisés par les agents et
non celles liées à une fluctuation des prix.
C'est pourquoi l'Insee publie des séries
longues de la FBCF en volume pour que l'on
puisse analyser l'évolution réelle des
investissements en France, l'effet de
l'inflation ayant alors été gommé.
Que signifie l'expression « en
volume au prix de l'année précédente chaînés
base 2010 » ?
Dans les comptes nationaux,
annuels comme trimestriels, les grandeurs
exprimées en volume sont publiées aux prix de
l'année précédente chaînés. Ce mode de calcul
rend mieux compte des évolutions des agrégats
que celui à prix constants. Avec la première
méthode, le poids de chaque composante
élémentaire de l'agrégat est réestimé chaque
année ; avec la seconde, la pondération est
celle de l'année de base. Le chaînage permet
donc de prendre en compte la déformation de
structure de l'économie (prix relatifs, poids
des différents produits dans la consommation,
etc.) ce qui est souhaitable en particulier dans
le cas de séries longues ou de composantes
connaissant une évolution rapide (matériel
électronique par exemple).
Comptes nationaux annuels :
Entre 1950 et 2015, la FBCF en
valeur a été multipliée par :