Vous avez tort,
"Malgré des résultats scolaires en moyenne moins favorables, ils souhaitent plus souvent entreprendre des études supérieures." |
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Vous avez raison : la proposition est fausse,
"Malgré des résultats scolaires en moyenne moins favorables, ils souhaitent plus souvent entreprendre des études supérieures." |
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Vous avez tort,
la dernière phrase du texte indique que les parents immigrés ont une volonté d'ascension sociale et qu'ils soutiennent leurs enfants dans ce sens. |
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Vous avez raison,
la dernière phrase du texte indique que les parents immigrés ont une volonté d'ascension sociale et qu'ils soutiennent leurs enfants dans ce sens.
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Vous avez raison,
"Filles ou garçons, ils accordent une place plus large que les autres jeunes aux professions commerciales et administratives. Un tel choix reflète une volonté plus affirmée d’améliorer leurs conditions matérielles d’existence et un rejet plus net de la condition ouvrière."
Lorsque leur père est ouvrier, ils recherchent donc davantage une mobilité sociale. |
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Vous avez tort,
"Filles ou garçons, ils accordent une place plus large que les autres jeunes aux professions commerciales et administratives. Un tel choix reflète une volonté plus affirmée d’améliorer leurs conditions matérielles d’existence et un rejet plus net de la condition ouvrière."
Lorsque leur père est ouvrier, ils recherchent donc davantage une mobilité sociale. |
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Ce premier constat recouvre une hétérogénéité assez forte selon l’origine géographique. Les enfants d’immigrés originaires d’Asie du Sud-Est sont dans une situation scolaire très proche de celle des enfants de non-immigrés, avec un faible taux de sortie et une forte scolarisation en lycée général. À l’opposé, les jeunes dont les parents viennent de Turquie sont dans la situation la plus atypique : les deux tiers sont en lycée professionnel ou sortis du système éducatif et seuls 11 % préparent un baccalauréat général. Les enfants d’immigrés originaires du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne sont quant à eux fortement présents dans l’enseignement professionnel et technologique : près des deux tiers y sont scolarisés.
Mais chez les jeunes d’origine maghrébine, les différences d’orientation sont très marquées entre garçons et filles : plus de la moitié de ces dernières, contre à peine plus du tiers des garçons, préparent un baccalauréat général ou technologique ; elles sont aussi deux fois moins nombreuses à avoir interrompu leurs études. Ces différences d’orientation selon le sexe se retrouvent parmi les jeunes dont les parents viennent du Portugal ou d’Espagne : 40 % des filles préparent un baccalauréat général en 2002, alors que les garçons suivent majoritairement un enseignement professionnel et se distinguent des autres enfants d’immigrés par un usage beaucoup plus fréquent de l’apprentissage, retenu par près du quart d’entre eux.
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Mobilité des enfants d'immigrés
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Les enfants d'immigrés ont-ils une mobilité sociale un peu plus élevée que ceux de parents nés en France ( revoir la page), pourquoi ? |
Sept ans après leur entrée en 6e, les enfants d’immigrés portent sur leur avenir professionnel et universitaire un regard qui, comme pour les autres jeunes, tient pour beaucoup à leur situation scolaire, mais reste néanmoins singulier. Malgré des résultats scolaires en moyenne moins favorables, ils souhaitent plus souvent entreprendre des études supérieures, et choisissent majoritairement une filière technologique de l’enseignement supérieur court. Ils envisagent aussi différemment leur futur métier. Filles ou garçons, ils accordent une place plus large que les autres jeunes aux professions commerciales et administratives. Un tel choix reflète une volonté plus affirmée d’améliorer leurs conditions matérielles d’existence et un rejet plus net de la condition ouvrière. Au terme de leurs études secondaires, les enfants d’immigrés restent ainsi en grande partie fidèles aux aspirations élevées de leurs parents et à la volonté d’ascension sociale qui est souvent sous-jacente au projet migratoire.
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Questions : |
Les jeunes d'origine étrangère souhaitent moins souvent poursuivre des études supérieures. VRAI FAUX
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Les parents immigrés ne soutiennent pas leurs enfants lors de leurs études. VRAI FAUX |
Les enfants d'immigrés rejettent davantage la condition ouvrière que les enfants de parents nés en France. VRAI FAUX |
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Pour aller plus loin : |
Différences selon l'orgine géographique des parents.
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Mis à jour en mars 2009 |
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